Faut pas avoir peur de l'inconnue

Je m'appelle Enael Kenzo Allen, du moins c'est ce qu'il y a marqué sur mon état-civil. Je ne suis sûr de rien, même pas d'où je viens... C'est simple à l'âge de douze ans, j'ai appris que j'étais un enfant adopté, un examen et ma vie a basculé d'un seul coup. Le silence, c'est la pire des choses. Je les découverts parce qu'un de mes proches étaient malade et qu'une greffe semblait la solution la plus viable. Peut-être que j'ai eu mes torts, en cachant ces examens. Mais c'était moins important, que de me cachait la vérité, mes origines. D'où je viens, une partie de mes racines. Ce qui me constituait. Je leur en ai voulu et j'en leur en veux, cette famille adoptive. Je crois que cela a été une rupture entre nous. A part avec une ou deux personnes... Dans l'idée qu'au fond, je n'avais plus de famille, je suis devenu autonome, et juste signifiait de ma présence. La rancœur, la trahison, c'est tout ce qui me mène.J'ai su bien plus tard, qui était mes géniteurs, autant dire que je n'ai pas été déçu du voyage. Originaire de Nouvelle-Zélande. Mes parents biologiques n'étaient pas, pour ce qu'on dirait, des gens fréquentables. Addict à l'alcool, ma mère s'est retrouvée assez vite exclue de sa famille. Bien que mon père, l'y eût aidé. Il n 'était pas plus blanc. Lui, le dealer connu dans le milieu. Ils se sont retrouvés en Californie. Avec sur les bras, un mioche qu'ils ne voulaient pas. Ce sont leurs mots exacts. Et finalement, ce n'est pas plus mal, je n'ai pas eu besoin d'eux. J'ai appris toutes ces informations, plus par curiosité, que par vouloir fondait malgré tout une famille. Un père prisonnier, n'est pas un rêve question famille.


En parlant de famille, on dit que la pomme ne tombe pas très loin du pommier. Il s'avérait que cette citation, n'est pas totalement fausse me concernant. Je ne touche pas l'alcool ou la drague, ni même dealer. Inexistant dans ma vie. Mais j'ai fait des choses pas très catholiques. Comme draguer et passer une nuit avec la petite amie de ma sœur adoptive. Elle qui clamait tant être homosexuelle, se mentait à elle-même. Clamer qu'elle l'aime, pourtant ce soir-là, elle n'y pensait pas vraiment. Faut dire que moi non plus. J'avais l'objectif, de la séduire, de faire du mal autour de moi, comme ils m'avaient fait du mal en cachant la vérité. Et la plus faible était ma sœur adoptive. Il faut se l'avouer, je suis de la même graine que mes géniteurs. Maintenant, ma sœur adoptive me déteste, elle a pris ces distances et arrive pas à croire ce que j'ai fit. Pourtant, c'est bien réel et je ne regrette absolument rien. Je serais prêt à recommencer si l'occasion se présenter.

Mais s'il n'y avait que ça, que ces points qui tachaient ma vie... Je n'ai pas envie de raconter toute ma vie. Tout ce que je peux vous dire, c'est que j'ai ma part, de mystère. Et qui sont relié, à ma venue ici à New York...