NOM :: Winchester + PRÉNOM(S) :: Tara Hope + SURNOM :: Tara + AGE :: 31 ans + NATIONALITÉ :: anglaise + ORIENTATION SEXUELLE :: hétérosexuelle + STATUT SOCIAL :: célibataire + MÉTIER :: chirurgienne + GROUPE :: turquoise + AVATAR :: Camilla Luddington | | Tara est une véritable boule d'énergie vivante. Elle est positive de nature, elle est presque toujours heureuse et souriante. Tara est très sociable, elle aime se mettre à la place des autres et se sent toujours prête à leur venir en aide que ce soit un pur inconnu ou les gens qui l'entourent. Elle est un peu sensible, surtout avec les gens qu'elle aime. À ces yeux, le regard des autres est important ce qui lui fait parfois du mal. Elle a de la difficulté à gérer ces émotions comme la colère ou la peine qui tournent parfois en agressivité. Côté amour, Tara a déjà eu le coeur brisé et est devenue depuis ce temps un véritable coeur de pierre, elle décidai de se concentré sur son travail et ses ambitions plutôt que de se consacré à quelqu'un d'autre. |
Cinquième roche contre sa fenêtre, je crois qu'il dors aussi dur qu'un ours en hibernation. Lorsque je m’apprêtais à partir, j'entendis crier mon nom. Je me retournai et je ne pu retenir un petit sourire.
« Je viens t'ouvrir. »Je me dirigeai donc vers la porte sur le côté de la maison d'Olympe, mon meilleur ami, mon âme sœur, mon frère. Lorsque je vis son visage endormis sur le seuil de sa porte, je ne pu m'empêcher de lui sauter dans les bras en pleurant, encore pour la troisième fois cette semaine. Je l'entendis soupirer légèrement, mais je ne le pris pas mal. Je savais qu'il n'aimait pas me voir dans cet état, ce n'était pas moi. Il n'avait même pas besoin de prononcer des mots pour me comprendre ou pour m'aider, juste sa présence était suffisante. Je me décollai en riant légèrement.
« Je.. J'avais oublier que j'étais tout trempée. Je suis désolée, je sais que tu aime ce tee-shirt et maintenant il est tout mouillé à cause de moi.»Il riait avec moi.
« Je m'en fou éperdument, entre tu dois avoir froid tu es trempée jusqu'aux os. » J'entrai puis lui vola un de ses joggings gris affreux qui tombait presque par terre tellement ils étaient trop grands et pris un de ses vieux chandails, j'entrai avec lui dans le lit et me blottit contre lui. Cela était si réconfortant, de savoir que je pouvais être la à côté de lui sans qu'il soit question de sexe ou d'amour juste de l'amitié pure. Il était habituer, depuis la mort de mon père j'avais quelque moments ou je ne pouvais supporter d'être seule et j'avais souvent l'impression qu'il était le seul à me comprendre, puisqu'on se connaissait depuis toujours.
« Olympe… Pourquoi est-ce que les gens partent toujours? Pourquoi est-ce que c'est si injuste?»Je sentis sa main essuyer une larme sur ma joue.
« Je l'ignore, mais moi je ne partirai pas. »Je riais légèrement, c'était bon de pouvoir compter sur quelqu'un, je ne sais pas comment j'y arriverait sinon.
« Toi et moi contre le reste du monde pas vrai?»Je me retournai et le vit sourire. Nous disions ça depuis que nous étions tout petits, nous jouons aux super héros dans la rue avec nos bicyclettes et c'était notre phrase fétiche. Nous contre le reste du monde.
« Comme toujours. » Je regardai par la fenêtre de l'autobus, le dernier voyage qui n’emmènerait jusqu'à New York. Je pensais à ma vie, à ma famille dont j'aime tant. Je me suis toujours bien entendu avec ma mère, je l'aime de tout mon coeur et la mort de mon père nous a en quelques sortes rapprochés. Cependant, je sais que ce ne sera jamais comme moi et mon père, notre relation était si forte. Il me montrait tout ce qu'il savait, mon père était un médecin nucléaire, il m'offrit une poupée dont on pouvait voir les différentes parties du corps depuis l'âge de mes 5 ans. C'est grâce à lui que j'ai toujours su que j'allais sauver des vies et que le corps humain était fascinant. Sa perte fut l'une des période les plus difficiles de ma vie, je crois qu'une partie de moi c'est éteinte le jour de mes 17 ans, lorsque je l'ai perdu, j'ai perdu une partie de mon innocence et de ma joie de vivre qui ne reviendra jamais. Comme tout malheur de la vie, on finit par s'adapter à l'absence, cela devient un peu plus supportable chaque jour. Je tentais de voir les côtés positifs, j'allais enfin revoir mon meilleur ami après tout ce temps. C'était difficile, mais je savais qu'à la seconde ou nous allions nous revoir nous allions retomber comme ces deux enfants que nous étions qui se roulaient dans la boue. De toute façon il devait le faire, je savais que c'était ce qui le rendrait heureux et je pensais au fait que si quelqu'un m'enlevait ma passion, celle de devenir chirurgienne, j'en serait malheureuse toute ma vie. Je me mettais à sa place puis je l'encourageai, peu importe ce que cela coûterait, de poursuivre ses rêves. Cependant, son absence avait été plus difficile parce que je du être là pour notre autre moitié, mon cher Owen, qui pleurait sa perte. Pour Owen, je savais qu'Olympe importait plus qui quiconque dans ce monde. C'était beaucoup plus difficile pour lui, il l'aimait comme un fou, sa en crevait les yeux. Le départ d'Olympe l'avait beaucoup affecté, il se mit a faire beaucoup de conneries et il n'était plus lui-même. Je tentais de lui faire comprendre que ce n'était pas nécessairement parce qu'il ne l'aimait plus, mais la peine et la colère prenait le dessus sur mes sages paroles. Je ne pouvais que rendre l'appareil, être la pour mon ami comme Olympe l'avait fait pour moi, tenter de calmer les blessures. Je ne savais pas ce que cela donnerait lorsqu'ils se retrouveraient tout les deux, mais je savais qu'ils en aurait de besoin un jour ou l'autre. Puis je pensais à mon nouveau job qui m'attendais là-bas, à l'hôpital, les opérations folles que j'allais devoir exécuter, les nouvelles personnes dont j'allais faire connaissance… Ma ville natale allait me manquer, mais c'était pour le mieux, cette nouvelle vie me rendait folle de joie.