Date d'arrivée : 20/02/2016 Ton anniversaire c'est le : 28/03/1989 Tweets envoyés sur la toile : 70 On dis que je ressemble à : matt daddario. Je crédite : Hepburns.
Sujet: we remain stupid whatever happens w/ maxine Lun 14 Mar - 14:20
young and stupid.
La musique te brisait les tympans mais tu avais l’habitude à force. Quelle idée, ils avaient bien pu avoir de mettre une enceinte juste à côté du bar. Déjà que c’était difficile d’entendre les commandes des gens si en plus, ils ajoutaient le bruit strident des musiques, tu risquais fort d’avoir dû mal à saisir les propos. Sauf si tu apprenais à lire sur les lèvres mais ce serait perçu vraiment étrangement. Être un type qui louche sur les louches, cela pouvait porter confusion surtout que tu étais là pour bosser et non pour draguer. Du moins, de base. Cela t’arrivait parfois de jouer de ton charme mais cela n’allait pas plus loin. Tu ne voulais pas prendre le risque de perdre ton boulot, tu avais besoin. Tu avais ce besoin d’argent que ce soit pour payer le loyer que le frigidaire. Alors oui, tu vivais en colocation mais cela ne t’empêchait pas d’avoir des dépenses. Tu ne pouvais pas dépendre tout le temps d’eux et il était hors de question qu’ils aient pitié de toi. Déjà qu’ils t’avaient accueilli chez eux, c’était déjà beaucoup à tes yeux. A cette époque, tu vivais dans ta petite voiture, seule bien que tu possèdes encore et que ton père ne t’a pas retirée. Exploit. Tu ignores comment tu aurais fait sinon. Ce n’était pas le moment de ta vie le plus joyeux mais après réflexion, tu ne regrettais pas d’avoir osé hausser la voix. Tu étais libre désormais, tu n’avais plus cette chaîne autour de ton cou qui t’empêchait d’agir comme tu voulais et tu étais maître de ton avenir. Même si pour l’instant, ton avenir se résumait à faire des cocktails. Guère glorieux.
Un soupir franchit tes lèvres alors que tu préparais une boisson pour un client déjà fortement alcoolisé. Encore un qui allait soit tomber par terre soit vomir. Au choix vu le teint pâle qu’il avait. Peut-être que tu devrais lui dire d’arrêter mais tu étais bien conscient que plus les clients étaient satisfaits de leur consommation, plus le pourboire était intéressant. Et ça, c’était un détail à ne pas négliger. Alors que tu secouais le shaker, tes yeux parcouraient les différentes personnes qui patientaient au comptoir. Pas grand monde d’intéressant ni que tu connaissais. C’était peut-être préférable après tout, vu la foule, tu n’aurais guère eu le temps de faire causette. Tu versas le contenu du récipient dans un verre et le tendit au client qui disparut dans la marrée humaine. Celle-ci commençait peu à peu à se dissiper, rejoignant soit al piste de danse soit les coins un peu plus calmes. La soirée risquait d’être mouvementée et tu allais sans doute vouloir rejoindre ton lit le plus vite. Mais pas avant plusieurs heures. Tu vivais en décalé des autres, toi bossant de nuit, tu ne voyais que très rarement la lumière du jour. Cependant, une silhouette attira ton attention et un petit sourire apparut sur tes lèvres. Maxine. Tu aurais pu la reconnaître entre mille. Un de tes collègues semblait déjà prêt à s’occuper d’elle, posant une main sur son épaule, tu lui dis d’un ton qui ne cherchait pas de réponse ni de négociation possible que tu t’en occupais. « Tiens, tiens Maxou ! Que puis-je faire pour toi ? » dis-tu avec un sourire.
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